Elle ramène tout à la dyspraxie


Il y en encore qui s'imaginent que la dyspraxie ne concerne QUE l'écriture, ha ha haaaa!

il est vrai que mon ordinateur est visible en cours.
Avec un cerveau ( un vrai ) ils pourraient comprendre ces quelques précisions:

La dyspraxie, c'est du matin au soir, dévoreuse de concentration qui m'épuise, sinon, bing! je trébuche dans l'escalier, oups, j'oublie mes affaires, ouch, je me cogne la tête sur le coin de la table, paf, je renverse mon livre et mon cahier en rangeant mes affaires, ouinnnn je subis les regards méprisants de ceux qui trouvent que je ne suis" même pas capable de faire mon sac ou mes lacets toute seule", etc

Il y a ceux qui se moquent
- ben oui, il parait que c'est drôle d'enfoncer les autres.
Il y a ceux qui s'en moquent
- ben oui, z'ont pas vu toute l'énergie que ça me demande.
Il y a ceux qui aident... 
- ah bon???? j'aurais remarqué, non?
Il y a ceux qui disent: " elle ramène tout à la dyspraxie "... 
z'ont toujours rien compris ;)

allez, pourquoi un ordi ??? pour ça !
http://www.youtube.com/watch?v=zs9lO1LHB14

6 commentaires:

  1. Bonjour
    Bravo et merci pour ce Blog. Et oui la dyspraxie infiltre beaucoup de choses dans la vie quotidienne et l'école auxquelles on ne pense pas. Par exemple, ce n'est peut être pas le cas pour tous les DVS (dyspraxie visuo-spatiale) mais mon fils ne reconnait pas les caractères en italique et nous nous en sommes rendus compte assez tard, après plusieurs échecs incompréhensibles à des contrôles du type " conjuguer les verbes en italique à l'imparfait"
    Donc quand ça coince et qu'on ne comprend pas pourquoi, essayer de se demander si ce qui coince n'a pas un rapport avec l'espace et tenter de contourner ( si les verbes sont surlignés, cela roule tout seul)
    Merci à vous
    Lulu

    RépondreSupprimer
  2. Merci Lulu.
    Comprendre les difficultés liées à la dyspraxie demande une super ouverture d'esprit...ou un bon diplôme, hi hi hi!
    Sinon, les étiquettes de loosers, fainéants, rêveurs et autres " gentillesses " sont vite collées ... par les ignorants :)

    RépondreSupprimer
  3. La dyspraxie, c'est le matin prendre son petit déjeuner sans en renverser, sans rien casser. C'est au moment de la toilette : éviter de se défoncer le tympan avec le coton tige, de se casser une dent avec la brosse à dent, parce-qu'il faut faire vite pour ne pas arriver en retard au travail ; abandonner l'idée du rasoir mécanique - trop dangereux et marre de partir au travail en ressemblant à un boxeur sorti du ring, c'est l'impossibilité de prendre des notes en réunion, parce que tout simplement les mains ne font pas ce que la tète leur demande, écrire vite, c'est subir les moqueries du chef de service à chaque maladresse ou bien pour une consigne manuscrite et difficile à lire. "Horizon d'indices" "Indices vers l'horizon" : ces deux témoignages racontent ce que j'ai vécu. Il faut aider ces enfants, ces adultes dyspraxiques pour qui ne vivent pas cette galère que j'ai connue et surmontée difficilement. Merci pour eux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Thierry. Les témoignages de souffrance sont hélas nombreux. Enfants et adultes dyspraxiques ont une grande force de caractère!

      Supprimer
  4. le père de mon fils lui supprime le sopolin pour lui apprendre a ne pas renverser, ses verres ou petit déjeuner ou autre, elle pas belle la vie , ( je précise on es séparer sinon il aurait manger le sopolin )

    RépondreSupprimer
  5. Tant que le handicap n'est ni compris, ni accepté, les réactions et remarques pleuvent. Bon courage!

    RépondreSupprimer